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 Cadavre exquis (Le résultat dévoilé)

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Moon
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Mohêsi
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MessageSujet: Cadavre exquis (Le résultat dévoilé)   Cadavre exquis (Le résultat dévoilé) Icon_minitimeLun 25 Sep - 10:20

Cadavre exquis
Je commence par manger, picorant les chips en examinant les autres consommateurs. La plupart portent des tenues professionnelles, les médecins un ensemble vert pâle avec un calot, les infirmières la traditionnelle blouse blanche, les techniciens une combinaison bleue, tous avec un badge épinglé sur la poitrine. Ils sont assis par petits groupes et discutent dans leur jargon des symptômes detelle maladie ou des mérites de tel traitement. Pour des gens censés se préoccuper de diététique, ils mangent les pires choses qui soient, frites, hamburgers, nachos et pizzas... J'observe un quarteron de jeunes médecins tassés autour de leurs plateaux et me demandent ce qu'ils penseraient s'ils savaient qu'il y a près d'eux un avocat en train de les espionner pour pouvoir un jour les poursuivre en justice.

En fait, personne ne s'intéresse à moi. De temps en temps, un malade entre sur des béquilles ou poussé dans une chaise roulante par un garçon de salle. Apparemment, nul autre avocat dans les parages.
moon

Par une belle matinée d'octobre,seul ds son 4x4,Titi parcourt le désert à la recherche d'une oasis.
La clim fonctionne à fond quand soudain il voit débouler un panda géant devant son capot.
Cet animal,pourvu d'un maillot de tarzan,le regarde ébahit.
Mais où vas tu donc? lui demande Titi.
?


Je suis arrivé, lui répond l'animal.
Je suis l'officier de garde de l'énergie climatique.
Vous êtes en infraction avec l'article 47 bis quinques qui stipule que la clim ne peut être à fond dans un 4X4 que lorsque la température extérieure est supérieure à 52 degrés dans ce désert, et il ne fait que 49.
?
Titi, qui n'est pas du tout d'accord avec le panda géant, est convaincu qu'il fait au-delà de 52 degrés et qu'ainsi sa clim est réglementaire...

Il montre au géant en maillot de tarzan qu'il fait bien 52 degrés dans ce désert.
Le 4x4 était pourvu d'un thermomètre et Titi s'obstine à ne pas payer les redevances.

En cette journée qui s'annonce pourtant ordinaire, il ne se doute pas du complot qui se trame à l'hôpital.

Un espion guette les moindres gestes du personnel hospitalier...
moon
Un espion guette les moindres gestes du personnel hospitalier "pour tenter de découvrir la formule de l'élixir permettant de réduire sa chaleur corporelle et de mieux supporter les températures du désert. Alors qu'il observait une jeune et jolie infirmière, un médecin rentre..."
?

Le médecin s'approche de l'infirmière (qui était sa soeur) et l'embrasse tendrement sur la joue. Celle-ci sursaute en poussant un cri "Ah ! mais tu es un vrai glaçon, ma parole !" et, dans la surprise, laisse tomber le flacon qu'elle manipulait. Celui-ci se brise en tombant et une fumée grisâtre s'en échappe pour envahir la pièce en quelques secondes.
"C'est un anesthésiant puiss..." a le temps de dire l'infirmière avant de tomber inconsciente sur le corps déjà échoué de son frère.
L'espion qui observait la scène de loin se frottait les mains : le médecin avait testé sur lui-même l'elixir qui diminue la température corporelle (d'où la réaction de sa soeur) et il allait pouvoir en chercher la formule à l'aise puisque les deux personnes qui auraient pu le gêner... dormaient profondémment !
"Le désert et ses étouffantes chaleurs ne seront bientôt plus un obstacle pour les nôtres" pensa l'espion qui fouillait déjà le bureau du médecin.
Ses recherches s'avérèrent rapidement fructueuses : les formules de l'elixir dans sa besace, l'espion sortit de l'hôpital avec une vingtaine de fioles de Frigodor pour ses compagnons. Il en avait avalé deux d'affilée avant de partir.
S'il avait été moins pressé, il aurait lu entièrement les notes du médecin et aurait su que le Frigodor s'appliquait à même la peau et ne s'ingérait pas mais l'espionnage est un métier dangereux, n'est-ce pas ?
Donc au bout de 100 mètres, il eut le sentiment que quelque chose ne tournait pas rond. En effet, des symptômes bizarres se manifestèrent...

?
Il remonta la manche de sa chemise et constata avec effroi que les poils s’accrochaient par touffes entières au tissu, arrachés sans douleur à la peau dont la texture même muait de manière imperceptible. Il s’arrêta un instant dans l’encoignure d’une porte et frotta ses membres dans l’espoir d’apaiser le fourmillement qui parcourait son corps. Quelques mouvements, deux ou trois sautillements, rien n’y faisait. D’un geste brusque, il dégrafa son col et étouffa un cri : en lieu et place de son torse, une poitrine naissante bombait sa chemise. Sa taille, jusqu’à présent dotée d’un embonpoint raisonnable pour son âge, s’incurvait, ses hanches s’épanouissaient, menaçant les coutures de son pantalon de toile grise.
Pétrifié, il regardait, impuissant, sa silhouette se modeler, ces seins encombrants, ces mains effilées, aussi étrangères que les courbes de ses reins ou le galbe de ses mollets. Ses cheveux drus, sa barbe soignée, ses poils voletaient autour de lui, emportant avec eux son identité.
Il était encore trop près de l’Institut pour se permettre d’attendre. Et puis, attendre quoi ? La métamorphose était indéniable. Quand bien même les effets du Frigodor seraient éphémères, il lui fallait s’adapter, et vite, à la situation.
Il s’enfuit dans l’ombre des grandes bâtisses, serrant à pleines mains son ceinturon ouvert, incapable désormais de contenir les courbes féminines qui déformaient son costume.
Éperdu, il s’engouffra dans une boutique encore ouverte. Les bras chargés de vêtements choisis au hasard des rayons, il enfila tant bien que mal une tenue adéquate dans une cabine d’essayage ou un miroir grandeur nature lui renvoya sa nouvelle image. Il, elle était petite, nimbée d’une chevelure d’un noir profond, taillée au carré, un corps menu et frêle qui contrastait avec son ancienne silhouette de boxeur thaï mais qui trahissait, au-delà de l’apparente fragilité, une force et une nervosité insoupçonnées. Avec soulagement, elle reconnut ses yeux étirés comme des demi-lunes sur les pommettes hautes, brunies par les vents ouzbèk.
Transformée, à l’aise dans son tailleur-pantalon, elle sortit d’un pas alerte du magasin, concentrée sur sa mission et la manière dont elle allait franchir la frontière. Samarkand était loin, le désert de Kyzylkum bien davantage.
Elle eut une pensée pour tous ses frères et sœurs bientôt délivrés des chaleurs accablantes qui écrasaient le désert rouge. Une onde de fierté l’envahit, immédiatement tempérée par la tournure qu’avaient pris les évènements : son contact, à Kiev, l’attendait sous l’aspect d’un homme moustachu et ventripotent. Comment réagirait-il quand de sa voix flûtée elle marmonnerait le mot de passe ?
Elle décida d’improviser le moment venu. En attendant, il fallait quitter la ville, le pays, avec ses vingt fioles de Frigodor cachées dans une mallette.
Sa métamorphose facilita son évasion, du moins le pensait-elle. Si la police cherchait un homme rondelet – qui sait si le médecin et sa sœur, sortis de leur léthargie, n’avaient pas averti les autorités – jamais elle ne se soucia d’une femme asiatique, jeune et svelte, qui voyageait avec pour tout bagage un attaché-case et un sac à main.
Quelques jours plus tard, elle atterrit à Zulyani, l’aéroport de Kiev le plus proche du centre et surtout le moins fréquenté, et franchit la douane sans encombre ; à peine l’interrogea t-on sur le motif – « pour affaire » dit-elle - de son voyage.
La ville n’avait pas de secret pour elle, nombre de ses précédentes missions avaient transité par l’Ukraine. Elle sauta dans un taxi où s’entassaient déjà quelques passagers, pour la plupart slovaques, jusqu’à la station de métro la plus proche. De là, pour un Grivna, elle prit la ligne verte qui traversait le Dniepr, descendit à Palats Sportu et, bien plus par habitude de semer d’éventuels poursuivants que par précaution, remonta sur la ligne bleue jusqu’à Kreschatyk, prit la correspondance pour Akademmistechko et descendit à Livoberezhna, à l’est de la ville, ou l’attendait celui qui, le soir même, devait l’emmener en lieu sûr auprès des siens.
La rencontre n’aurait lieu que dans quelques heures. Les terrasses des cafés empiétaient sur la rue, des montreurs de singes hélaient les passants, la foule remontait sans se presser l’avenue animée. Elle s’accouda au comptoir d’un kiosque en commandant une Pivo bien mousseuse, l’œil aux aguets, scrutant les badauds qui ralentissaient le pas au niveau du numéro 5 de la Livoberezhna.
Enfin, vers 19h00, enveloppé d’un imperméable mastic et chapeauté de feutre par 30° sous le soleil, un homme entama une série d’allers-retours nerveux. Nouveau dans le métier, il tapait du pied, balayait les alentours d’un regard furtif, remontait le col de son pardessus, hésitait, revenait, visible comme une verrue sur la paume de la main.
Exaspérée par son indiscrétion, elle se dirigea vers lui et lui jeta le mot de passe comme une gifle. L’amateurisme évident de son contact lui épargna toute discussion inutile : il la prit par le bras et la dirigea maladroitement vers sa Jiguli garée à deux pas.
C’est au quartier général que les choses se gâtèrent. Il fallut des heures pour persuader Takhir, le correspondant local de l’Organisation, qu’elle était bien Timur, agent spécial dans la force de l’âge devenu temporairement une jeune femme ouzbek totalement imberbe. Elle dût subir un interrogatoire serré, Takhir et ses sbires venus en renfort la harcelèrent de questions. Sa vie, son parcours, ses missions, son état-civil, ses maîtresses, tout y passa, filtré, ressassé, encore et encore, la nuit durant. Ce n’est qu’au petit matin, après moult appels au siège de Samarkand jusqu’au repère secret d’Outchoudouk, que l’Organisation dût se rendre à l’évidence.
On dépêcha un médecin, puis, deux, cinq, neuf spécialistes de renommée internationale clandestinement mais fermement « invités » à se rendre dans la petite maison de Kiev. Auscultations, analyses, formule sanguine, génome, décantation du Frigodor, étude de la formule, aucun effort, aucune dépense ne furent épargnés pour percer le mystère de la transformation. Pourtant, pas un seul, tous nobélisés qu’ils soient, ne songea au mode d’administration du Frigodor, à l’erreur fatale de Timur qui l’ingéra au lieu de s’en enduire.

Le bilan de ces 3 semaines d’investigations se solda par un défi lancé au corps médical et un verdict sans appel pour Timur le cobaye : la métamorphose se révélait irréversible, le chromosome Y avait disparu, laissant place à un double X indiscutable.
Un échantillon du Frigodor fut livré aux spécialistes qui, d’otages conviés, acceptèrent de rester pour la gloire de la science et contre rétribution, des dédommagements astronomiques, fruits du commerce du pavot avec l’Afghanistan, qui comptèrent pour beaucoup dans leur enthousiasme.
Quand à Timur Ataev, dont le passeport portait désormais le nom de Nadejda Moullajonova, elle accepta avec joie les opportunités que lui offrait sa nouvelle identité, non sans un frisson en pensant à sa femme qui l’attendait là-bas, à Tchimbaï. Sa femme … et pourquoi pas ? Après tout, même s’il était devenu femme lui aussi, rien ne l’empêchait de continuer une relation aussi passionnée que charnelle avec elle. Il leur suffirait d’innover.
19 éprouvettes attendaient d’être acheminées vers Samarkand. Nadejda, entre deux séances de rayons ou de prises de sang, un cathéter planté comme une banderille dans la veine cave et une perfusion dans le bras gauche, étudiait avec Takhir le meilleur trajet. Soit par le sud, Russie, Géorgie, Azerbaïdjan, la traversée de la mer Caspienne et du Turkménistan, soit par le Nord, Russie, Kazakhstan, Ouzbekhistan. Une 3ème voie, la voie de secours mais sans aucun doute la plus périlleuse, emprunterait l’ancienne route de la soie par l’Iran.
Ils arrêtèrent leur choix sur la route du nord et une date : dans 3 jours, Nadejda quitterait Kiev. Or, la veille du départ, un informateur se présenta : quelque chose avait filtré, l’Institut avait remonté la piste de Timur et celle des scientifiques mystérieusement disparus. Il avait même eu vent de la transformation de Timur et connaissait sa nouvelle identité.
C’est alors que Nadejda eut cette idée de génie
?
Natejda decida de faire partir, par la route choisi, de fausses eprouvettes remplis de substance vegetal parfaitement connu de tous les scientifiques, puis elle partirais par la voie du Sud avec les vrais prelevements. Pour qu'il n'y aucun soupçons qui s'eveillent elle decida de partir un jour avant la date prevu, ainsi le temps que les vrais echantillons se fasse prendre par l'institut et qu'il puissent controler ce que contiennent les echantillons qu'ils ont en leur possession, elle aurais eu tout le temps d'arriver a Samarkand en evitant ainsi d'etre capture.
Le jour de son depart approcha tout allais pour le mieux et rien ne laisser penser que Natejda pourrais se faire prendre, aucune faille ne semblais avoir ete oublie.
Natejda partie au petit matin, le jour n'avais pas encore commencer a se lever. Ainsi personne ne pourrais la voir partir.
Elle commenca sa longue route, elle devais rejoindre a pied une petite gare situe a 15km du point de depart.
Elle arriva a la gare pour prendre un premier train de marchandise qui l'emmenais a la frontiere Russe caché au milieu des cages a poules et des caisses de Vodka.
Voila deux heures qu'elle se trouvaient dans ce train au milieu de tous ces caquetements et de ses plumes qui volaient dans tout le wagon n'arretant pas de la faire eternuer quand elle passaient trop pres de son nez.
S'ennuyant un peu elle decida d'ouvrir une caisse de Vodka pour prendre une bouteille, qu'elle commenca a boire moderement.
Puis la premiere bouteille finie le train commencant a s'approcher de l'himalaya la temperature descendais fortement. Pour se rechauffer un peu elle decida d'en ouvrir une seconde, pour boire une petite gorgee, puis une deuxieme, une troiseme....enfin la bouteille finie elle essayat de se faire un nid douillet avec les plumes des volatilles qui l'entouraient.
Avec tout l'alcool qu'elle a ingurgite elle s'endormie brusquement dans un tas de plumes.
Le train continua sa route, quand elle se reveilla en sursaut avec une terrible douleur au front et la bouche pateuse, des plumes etaient rentrees dans ses orifices nasales et auriculaires. Elle mis quelques petites secondes a realiser ce qui c'etais passé puis elle regarda autour d'elle, s'appercu que les cages de poules n'etaient plus la! Elle restaient seule au mileu des cartons de Vodka et ses deux cadavres qu'elle avais vidé quelques heures auparavant. C'est alors qu'elle realisa que le train avait du deja s'arreter et qu'elle etais rester endormis ratant ainsi l'arret ou elle aurait du descendre. Elle alla jusqu'a la grosse porte en bois du wagon essayant de l'ouvrir un peu, pour essayer de reperer ou elle se trouve. Elle reussit a faire une petite ouverture, pour y jeter un oeil mais les rayons du soleil aveuglant lui brula les yeux quelques secondes reveillant un peu plus son mal de crane.
Elle decida donc de s'assoir dans un coin, sans toucher une seule goutte d'alcool cette fois ci, jusqu'au prochain arret.
Au bout d'une bonne heure le train se mit a ralentir doucement, puis a freiner.
Elle tenta de voir ou elle se trouvait et ouvris grand ses oreilles pour peu etre reconnaitre les dialecters qui se disaient dehors.
Quand elle reconnut le nom de Choukrev, elle etaient donc arrivait en plein coeur de la Georgie, l'eloignant de quelques centaines de kilometres de sont itinieraire prevu!
Elle tenta de s'extirper le plus rapidement possible du train pour essayer de ratraper le retard qu'elle avait pris et de rejoindre sa destination
?
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MessageSujet: Re: Cadavre exquis (Le résultat dévoilé)   Cadavre exquis (Le résultat dévoilé) Icon_minitimeLun 25 Sep - 10:20

Apres avoir légèrement récupéré de son énorme cuite de vodka (Premiere qualité quand meme , c'est de la russe baby ),elle se renda compte que tous ses vêtements étaient trempés par la boisson et étaient tout collant . Elle trouva dans une valise tombé en route surement du train , elle regarda dedans et trouva une combinaison moulante en latex noire qu'elle mit aussitot pour se sentir à l'aise . Elle essaya de rejoindre son bel et tendre appolon sous ce soleil écrasant dans ce désert ....


?
Oui! Timur,en fait est un gai. Il trompait sa femme de puis des lunes avec Titi qui était au prise avec le Panda géant en bikini dans le désert. Ce Panda qui, finalement a laissé partir Titi sans contravention. Il faisait à ce moment plus de 52 Degré.
Timur se demandait ce que Titi penserait de ce corps soudain devenue femme. Il pensait à sa femme aussi qui attendait sagement à la maison...
Quelle mission!
Si Timur avait su un moindre instant le déroulement de cette quête, il n'aurait jamais bu la potion à l'hôpital...
Les temps sont difficiles.. Pour les espions aussi..
Trop occupé à rassembler ses amis, il ne pensait même pas à trouver l'antidote.

moon

Où pouvaient-ils bien être ? qu'étaient-ils devenus?
Il était bien devenu une femme. Il s'attendait à tout. Comment les retrouver si ceux ci avaient aussi changer d'apparence ?

?
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MessageSujet: Re: Cadavre exquis (Le résultat dévoilé)   Cadavre exquis (Le résultat dévoilé) Icon_minitimeLun 25 Sep - 10:21

Il tira sur sa minijupe auquel il n'était pas encore habitué et se dirigea vers le parc, il connaissait un petit coin où il traînait assez souvent avec son ami et s'il avait échappé au panda, c'est certainement là qu'il irait.
Il ajusta son revolver dans son porte jarretelle, on ne sait jamais!
En tournant au coin d'une rue il se heurta à quelqu'un.
-"Hé! Vous ne savez pas regarder où vous allez!" dit-il.
-"Mais c'est vous qui m'êtes rentré dedans" répondit l'inconnu en frottant son costume. Il leva les yeux et … -"Mais je vous connais!"
-"Je ne pense pas non, c'est impossible"
-"Mais si, je suis sûr de vous avoir déjà vue quelque part, vous êtes actrice peut-être?"
-"Euh?!... Non." "Encore un tordu, faut que je file en vitesse." pensa-t-il en redémarrant vers le parc. "Et zut, la pluie maintenant, manquait plus que ça"
-"Où allez-vous si vite? Je peux vous accompagner?"
-"Vous aller me f... la paix, je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas!"
-"Ca va me revenir je suis sûr, en attendant il commence à pleuvoir et vous aller vite être trempée dans . . . cette tenue. J'ai une voiture dans la rue à côté, je vous raccompagne? Acceptez! Faites-moi ce plaisir"
Et m..., il fallait que je me fasse draguer ce soir et par un mec en plus, c'est vraiment galère d'être une femme. Bon je fais quoi. De toute façon, s’il tente quoi que soit, je lui en colle une.
"Ok mais vous me raccompagnez et c'est tout."
"D'accord, d'accord mais dépêchons nous avant d'être trempé. »
Ils coururent vers la voiture, enfin si on peut appeler ça courir avec des talons. Ils montèrent
en voiture et partirent vers le parc.
-"Je m'appelle Georges et vous?"
-"Ca n'a pas d'importance, c'est ici, déposez-moi
-"C'est sombre, voulez-vous que je vous accompagne."
-"NON MERCI, je n'ai pas besoin de vous, vous m'avez amené ici, c'est bien, maintenant je vais me débrouiller seul. Bye" Il sorti de la voiture.
"Quel pot de colle" il se dirigea vers l'entrée du parc laissant Georges comme un flan dans sa voiture. C'est alors que ce produisis un phénomène étrange : il se cassa le talon, trébucha, tomba et se retrouva dans une haie. Le temps de se rendre compte de ce qu'il lui était arrivé, il entendit des voix, toute proche. Il tendit l'oreille, deux personnes parlaient, il ne pouvait distinguer qu'une des deux, l'autre personne lui tournant le dos, enfin, le dos à la haie.
-"Alors tu l'as?"
-"......."
-"Mais tu es sûr que c'est lui?"
-"......"
-"Et vous avez réussi à le faire parler?"
-"..."
-"Le panda n'est pas encore au point à ce niveau là."
Un panda, il avait bien dit un panda, serait-ce de son ami que ces deux inconnus parlaient?
-"Je vais passer, j'aurai peut-être plus de chance de trouver où il la cache."
Les deux hommes regardèrent autour d'eux afin vérifier que personne ne s'étaient approchés et il s'en allèrent séparément.
Que faire, il fallait qu'il en suive un pour vérifier que c'était bien de son ami qu'ils parlaient. Oui mais lequel, celui qui venait de quitter le panda où l'autre qui allait passer?
Il choisi celui qui repartait vers l'entrée, c'était plus discret de suivre quelqu'un dans les rues que dans le parc.
"Mais ... c'est pas vrai! Il est toujours là!"
La voiture de Georges se trouvait toujours à l'endroit où il l'avait déposé.
"Autant profiter de l'occas."
Il remonta dans la voiture. "Suivez ce type!"
"Quoi! Mais, pardon, je ..."
"Suivez ce type je vous dis et posez pas de question"
Le type en question monta lui aussi dans une voiture et s'en alla vers les bas font de la ville.
Arrivé devant un appartement pourri, il se gara et attendit.
"Georges, continuez jusqu'au bout de la rue."
De là, ils le virent descendre et entrer dans l'appartement.
"Je vais le suivre, restez là!"
"Mais c'est trop dangereux pour une dame."
"Je ne suis pas une ... je ne suis pas ce que vous croyez, je sais me défendre." Et il se dirigea vers l'appartement en boitant. "Saleté de talon" comment les femmes peuvent porter ce genre de chaussure?"
Il vérifia qu'il n'y avait personne à la porte et entra. Ce n'était pas difficile de savoir par où l'inconnu était passé, vu les traces de pas laissées par l'eau.
Il grimpa jusqu'au deuxième étage et vit un rayon de lumière sous la porte du fond du couloir. Il s'approcha et ...

?
tendit l'oreille. D'ailleurs, il ne lui en restait qu'une. De l'autre, il ne restait qu'un lambeau. Le souvenir d'une altercation plutôt musclée, il y a déjà 3 ans.
Des bruits sourds traversaient la porte, comme si on déplaçait des meubles.
puis, plus clairement, il entendit deux voix. il ne put saisir la conversation parce qu'ils chuchotaient. Ensuite, il reconnut le bruit d'une fenêtre qui s'ouvre, et un cri. Un cri à glacer le sang.


?
Ben croyez-le ou non, ce cri strident provenait du chien de compagnie du panda. Il restait pas très loin.
Monsieur le panda qui n'avait pas pu donner sa contravention ce jour-là était d'une humeur exécrable. Il est rentré chez lui sa contravention dans les mains et il n'a pas vu le chien qui accourait pour lui souhaiter la Bienvenue. Il lui marcha donc sur la patte. Le chien a eu une patte cassé. Imaginez! Un pied de panda en bikini! Ce doit être pesant!
Non seulement il a marché sur la patte du chien mais il a refermé la porte tellement vite et fort, que la queue du chien est restée pris dedans. Tout ceci pour vous dire que les personnes que j'étais en train de surveiller sursautèrent et la fenêtre qu'ils avaient ouvert pour aérer se referma de suite. Ils accourèrent dans le couloir et arrivèrent face à face avec la dame (enfin, ce qui restait de l'homme qui avait bu une potion et qui s'est transformé). Ils ne le reconnurent pas.
La chance était pour lui, euh! Pour elle!
Il faisait horriblement chaud et la loi sur la climatisation étant ce qu'elle était, ils ne pouvaient pas faire marcher la climatisation du building. D'autant plus que le panda était un gardien de la loi.
Les deux accolytes juraient de ne plus revenir dans ce pays. Mais la potion était le but.
Ils ne se doutaient pas que le résultat de l'ingurgitation de ce liquide était à côté d'eux.
Ils ne se doutaient pas non plus que le copain de cet ami venait de se faire arrêter dans le désert pour la clim par le panda.
Ils décidèrent de partir la climatisation de leur appartement, malgré le règlement. Ils retournèrent à l'appartement et ils pesèrent sur le bouton.
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